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Lin Zhipeng Aka. 223
Record Vol. 39
223 @in)(inbetween
du 14 mars au 13 avril 2019
in)(between record vol. 39
223@in)(between
Des couleurs saturées
Une expression moderne de la nudité
Une réalité confrontée à une forme d’évasion
De la mélancolie et une sexualité libérée
Commissaires d’exposition – Pierre Bessard – Luigi Clavareau
Vernissage – jeudi 14 mars à 18h30 en présence de l’artiste
Exposition du 14 mars au 13 avril 2019
du mercredi au samedi – de 15h30 à 19h00
Work)(Shop record vol. 39 Photographie de Nu
Avec Lin Zhipeng « No. 223 »
Samedi 16 mars de 11h à 19h
Dimanche 17 mars de 14h à 19h
Maximum dix (10) participants
223@in)(between record vol. 39
Les œuvres de No.223 : des couleurs saturées, une expression moderne de la nudité, une réalité confrontée à une forme d’évasion, de la mélancolie et une sexualité libérée
Lin Zhipeng, alias No.223, né à Guangdong en 1979, est une figure de proue de la nouvelle photographie chinoise qui a émergé au cours des dix dernières années.
L’artiste a pris le pseudonyme « No.223 » il y a plus de 20 ans sur les réseaux sociaux. Il s’agit en réalité du nom d’un jeune inspecteur de police, personnage fascinant, dans le film Chungking Express de Wong Kar-Wai sorti en 1994. On pourrait comparer le travail de 223 avec le style poétique et esthétique du réalisateur hongkongais. Une atmosphère colorée, teintée de solitude et de mystère à l’instar de nombreux personnages des films de Wong Kar-Wai. À travers ses photographies de sujets nus ou à moitié nus, 223 dévoile la nudité sans filtre de ses sujets et accessoires. À la croisée des chemins entre la photographie documentaire et la photographie conceptuelle, entre la réalité et l’évasion, le travail de l’artiste est bien loin de la photographie de nus superficielle et répétitive qui est désormais légion sur la scène artistique.
223 dévoile en filigrane l’essence de la contre-culture chez les jeunes. Il nous montre de jeunes gens qui profitent de la vie et de l’amour, passant de moments de mélancolie à une sexualité libérée. La trame de son travail s’éloigne non seulement du conservatisme imposé par la société, mais également des indifférences de sa patrie et de la perception de la jeunesse chinoise par l’Occident. Son fil conducteur révèle la force de la nudité, mais aussi sa vulnérabilité.
À l’occasion de cette exposition, in)(between gallery a invité Pierre Bessard, fondateur des Éditions Bessard, pour en être le co-commissaire. Et cela ne doit rien au hasard. En effet, par le passé, Pierre a publié des livres de 223 et de Ren Hang, offrant ainsi aux Occidentaux l’opportunité de découvrir deux des plus grands photographes chinois contemporains. Pierre connaissait aussi bien 223 que le regretté Ren Hang. Il ne s’est pas contenté de publier de magnifiques recueils de leurs œuvres, mais il a également eu un rôle de référence dans leur présence artistique en Occident et aujourd’hui encore il continue de promouvoir leurs travaux.
Pierre Bessard, fondateur des Éditions Bessard, Luigi Clavareau, directeur de la galerie in)(between gallery et 223 ont sélectionné ensemble 55 photographies : certaines figuraient déjà dans les deux livres publiés par Pierre (Sour Strawberries, 2018) et (Hidden Track, 2016), mais la plupart sont des œuvres inconnues créées entre 2007 et 2018.
223 a inscrit sa signature photographique bien avant que Ren Hang ne se consacre à cet art. Il commença la photographie au début des années 2000 par la photographie de rue. Certaines de ces œuvres mémorables sont des clichés pris depuis un ancien aéroport. C’est là que, par hasard peut-être, une amie lui demanda de la photographier. Peu après cela, 223 saisit ce qui définira par la suite sa signature, sa photographie artistique. 223 utilise la pellicule comme support depuis 2004 et ses amis et son quotidien sont sa source d’inspiration.
À travers ses œuvres, Lin Zhipeng se lance dans une quête de liberté dont il ne jouit pas vraiment en Chine. La censure le contraint à ne dévoiler ses nus modernes et à caractère sexuel que dans certaines galeries d’art sans rien révéler de son engagement artistique contre la censure qui lui est imposée ou celle qui est dictée par le conservatisme social. Cette réalité l’empêche de publier et de montrer son travail sur les réseaux sociaux. Comme il le dit lui-même, il doit obéir à la loi de son pays. Toutefois, des publications telles que Sour Strawberries en 2018 et Hidden Track en 2016 aux Éditions Bessard ainsi que les quelques expositions qu’il a pu faire en Occident, notamment 223@in)(between, lui offrent en quelque sorte un supplément de liberté artistique dont il ne dispose pas en Chine. Ainsi, l’artiste peut dévoiler aussi bien sa réalité, en photographiant ses amis et son quotidien, sujets de sa photographie documentaire, que la forme d’évasion dont recèle sa photographie conceptuelle.
Lors d’une interview accordée au magazine SLEEK dans la rubrique Art and Photography en août 2018, 223 expliqua que le fait de le comparer à Ren Hang était une erreur. Cette exposition met en avant son travail et lui offre une nouvelle occasion de continuer à montrer son œuvre à Paris, comme cela fut le cas en 2018, lors de son exposition excentrique réalisée par Anna Mistal à l’hôtel Grand Amour : No.223@GrandAmour.
223@in)(between record vol 39
The works of No.223 – Saturated Colours, Fashionable Nudity, Reality and Escapism, Melancholy and Playful Sexuality –
Lin Zhipeng (aka No.223) Born in Guangdong in 1979 is a leading figure of new Chinese photography emerging in the last decade.
Over 20 years ago Lin Zhipeng named himself “No. 223” in social media networks, the name he adopted was that of the fascinating character of the young police detective in Wong Kar-Wai’s movie Chungking Express 1994. One could say that 223 also carries a sense of the Hongkonger director’s poetic and picturesque camera work, a colorful atmosphere with loneliness and mystery like in many of Wong Kar-Wai’s film’s characters. With his nude and semi-nude photographs 223 reveals the unmasked nudity of his characters and props, Documentary Photography and Concept Photography, Reality and Escapism both far from that repetitive superficial nude photography that has invaded the world.
With his story line 223 discloses that counterculture essence of youth – Young People indulging in love and life, interchanging passages of melancholy and playful sexuality – a story line apart not only from the socially imposed conservativeness and indifferences of his homeland but from the western perception of what today’s Chinese youth is. His story line discloses nudity’s empowering presence and vulnerability.
For this exhibition in)(between gallery invited Pierre Bessard from Éditions Bessard to cocurate the show – it is not accidentally that we invited Pierre, he had published books of 223 and Ren Hang, offering the west a chance to get acquainted with two of the best contemporary Chinese photographers. Pierre knew both of them, 223 and the departed Ren Hang, equally well, Pierre not only published fantastic books for them but acted as a benchmark of their artistic presence in the west and still promotes their works today.
For the show Pierre Bessard – Éditions Bessard – and Luigi Clavareau – in)(between gallery – teaming with 223 selected 55 photographs, some included in the two books published by Pierre (Sour Strawberries-2018 and Hidden Track-2016) but mainly unpublished œuvres from 2007-2018
223 refined his photographic signature long before Ren Hang started photography. He started photographing in the early 2000’s, with street photography, some of those memorable works are the shots from an old airport – maybe by chance it was that a friend asked him to photograph her and soon after that 223 walked into what would define his photographic signature – his artistic photography -using film as his medium since 2004 and his friends and his own life as subjects.
With his works he chases freedom, yet what he finds in China is not real freedom, censorship in china constricts him to only show his fashionable explicit nude artworks in some galleries without public disclosure of his artistic statement against the forced censorship or socially imposed conservativeness, a reality that deprives him of the right to publications and social media exposure of his Œuvrage , as he says I have to obey the law in China. Yet publications such Sour Strawberries-2018 and Hidden Track-2016 from Editions Bessard and the few exhibition 223 had had in the west including 223@in)(between somewhat had found him an addition to the artistic freedom he does not have in China, artistic freedom to show both his documented Reality by using his friends and personal life as subjects as Documentary Photography and his Escapism encompassed in his Concept Photography.
223 says “It’s ignorant to compare me to Ren Hang” – suggested reading interview for SLEEK Art and Photography in August 2018 – this exhibitions supports his words and aims to provide 223 with one more opportunity to continue showing his works in Paris, as he did in 2018 in his eccentric exhibition curated by Anna Mistal – No.223@GrandAmour , Grand Amour Hotel, Paris 2018 –
